TEXTES PUBLIÉS DANS LAMBESC MAGAZINE N°36 – PRINTEMPS / ÉTÉ
Expression du groupe majoritaire « Pour que Vive Lambesc »
Les oppositions municipales, alliées pendant 6 ans dans un précédent mandat, trouvent plus simple de tout vouloir, de tout promettre, d’appeler à la concertation, de tout critiquer, plutôt que d’agir de façon pragmatique et réaliste. Posture d’autant plus difficile à tenir lorsque l’on a un piètre bilan à son actif.
L’affaire des Trinitaires en est l’exemple flagrant. Il s’agit d’un important bâtiment communal inoccupé depuis plus de 20 ans, en état de ruine intérieure, pour lequel la commune n’a qu’une possibilité d’usage au rez-de-chaussée.
En raison d’un montant de travaux prohibitif et insupportable pour la commune (estimés à 3 millions d’euros pour l’ensemble), il est envisagé de faire un partenariat avec un promoteur privé pour les 2 étages supérieurs. Ainsi, ce bâtiment serait complètement réhabilité et cesserait de se dégrader.
Aussi les inconditionnels protecteurs du patrimoine militant pour le bâtiment des Trinitaires, non classé et sans intérêt pour les Bâtiments de France, ne pourront qu’être satisfaits de sa complète réhabilitation à l’issue des travaux.
Quant aux Lambescains, ils pourront redécouvrir et se réapproprier la salle voûtée au rez-de-chaussée.
Cet exemple montre bien qu’il faut toujours adapter les solutions à ses moyens !
Vous pourrez trouver prochainement sur Facebook des photos et vidéos des Trinitaires.
La Majorité municipale
Expression du groupe d’opposition « Agissons ensemble pour Lambesc »
Il ne fallait pas passer à côté de la délibération 14 du Conseil Municipal du 7 décembre dernier. M le Maire nous demandait de le soutenir en votant une protection fonctionnelle pour ester en justice contre une ex-élue de son groupe. Il nous expliquait que celle-ci avait vu sa plainte pour harcèlement moral et violences physiques classée sans suite et qu’il voulait depuis la poursuivre pour outrage. La tentative de vente des Trinitaires en octobre 2020, désapprouvée par cette élue, est le point de départ de cette rancune. Aujourd’hui encore ce bâtiment public remarquable est toujours menacé d’être vendu au privé. Le premier magistrat n’aime pas être contrarié au sein de sa majorité ni d’ailleurs par les agents de la collectivité et il a la vengeance tenace à qui lui tient tête. Quand le procès-verbal du conseil sera adopté, vous lirez sur le site Internet de la ville l’intégralité de nos arguments qui nous a conduit à voter « contre ». Nous considérons que l’argent public dont dispose la commune n’a pas vocation à financer de surenchère juridique personnelle.
Corinne Archambault, François Berga, Hélène Allietta, Kellie Goguet.
Expression du groupe d’opposition « Une Dynamique pour Lambesc »
Inscrit au budget 2021 à hauteur de 1 533 000 €, l’Hôtel Dieu a été joliment restauré. Dont acte pour le contenant… mais quel grand projet public la majorité municipale a-t-elle associé à cette dépense publique ? Que devient l’étrange idée d’y installer un espace de coworking au R+1 ? Quel usage sera-t-il fait du RDC et d’autres espaces ? N’était-il pas opportun d’intégrer nos partenaires médicaux au centre de santé ?
En 2020, UDPL mettait en débat l’hypothèse d’y insérer la maison des associations. Mais aujourd’hui, il saute aux yeux que le bel édifice a vocation à accueillir la mairie d’une cité de 10 000 âmes, d’y centraliser de nombreux services municipaux, dans les meilleures conditions de travail, de mise en synergie. Entre autres avantages, ce choix libèrerait des espaces forts utiles aux associations.
En proie au doute, la municipalité s’apprêterait-elle à improviser tardivement ?
Nous aurions pu sereinement débattre de tout cela… mais pour M. le Maire et la majorité « la concertation est une perte de temps inutile ».